L’histoire :
Dans ce récit
autobiographique, Philippe Grimbert nous raconte l’histoire de sa découverte
d’un très gros secret de famille, un secret qui remonte aux temps de la 2de
Guerre Mondiale et de l’Holocauste.
Mon avis :
J’ai acheté ce livre il y a
quelques jours lors d’une visite au CAPS (équivalent d’Emmaüs). J’avais entendu
beaucoup de bien de ce roman qui, je me le rappelle, m’avait tentée au moment
de la sortie du film. A 50 centimes le livre, je n’ai pas trop hésité. J’avais
envie d’une lecture courte alors ce petit roman de 180 pages tombait très bien.
J’ai eu au début un peu de mal
avec l’écriture du livre. Je trouvais les pensées du narrateur désordonnées et
du coup, j’avais du mal à suivre. Et puis, une fois qu’on se retrouve dans le
récit, et plus dans les pensées du narrateur, tout est devenu plus clair et
compréhensible et m’a permis de bien profiter de ma lecture. Le format très
court de ce roman m’a semblé adapté au récit, cette brièveté apporte pour moi
beaucoup à l’histoire, la rendant unique là où un récit plus long l’aurait
rendu anodin au milieu de tant de romans traitant du même sujet.
Le livre étant très court, la
psychologie des personnages n’est pas très poussée, ne rendant par là aucun
personnage attachant ou à qui s’identifier mais cela me semble même mieux
ainsi. Les personnages ne sont là pour moi que pour servir l’histoire. Et
quelle histoire…
J’ai vraiment adoré cette
histoire, ce secret gardé. Il faut dire qu’elle a certains de mes ingrédients
favoris : une jolie histoire d’amour en pleine seconde guerre mondiale. Et
le fait qu’elle soit réelle ne la rend que plus appréciable à mes yeux. A force
de lire des écrits sur la seconde guerre mondiale, on se demande parfois si les
écrivains n’empirent pas les choses pour servir leur récit (même si on sait que
non, rien n’est exagéré, parfois il est impossible de ne pas se poser la
question) mais la question est ici inutile. Sincèrement, si l’histoire n’était
pas vraie, j’aurais estimé certains événements non crédibles.
En bref, une très belle petite
histoire, qui se lit très bien, passées les 50 premières pages que j’ai dévorée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire