La femme à droite sur la photo - VALENTIN MUSSO

L’histoire
Los Angeles, 1959. L’actrice Elizabeth Badina se volatilise durant le tournage du film qui devait faire d’elle une star. Enlèvement ? Meurtre ? Disparition volontaire ? Malgré l’enquête conjointe de la police et du FBI, l’affaire ne sera jamais résolue.
1998. Après un succès fulgurant au box-office qui a fait de lui la coqueluche d’Hollywood, le scénariste David Badina affronte une traversée du désert. Incapable de mener à bien le moindre projet, il est contacté par Wallace Harris, légende vivante du 7e art et metteur en scène paranoïaque, qui lui demande de travailler au scénario de ce qui sera sans doute son dernier film. Ils ne se sont jamais rencontrés mais un lien unit les deux hommes : Wallace Harris n’est autre que le réalisateur du drame policier qui devait lancer la carrière d’Elizabeth, la mère de David. Et l’un des derniers à l’avoir vue vivante.
En acceptant son offre, le scénariste va tenter de découvrir ce qui est arrivé à sa mère quarante ans plus tôt. Quitte à déterrer de vieux secrets qui feront voler sa vie en éclats.

Mon avis
C’était le livre numérique tiré au sort pour ce mois-ci, alors je me suis exécutée et je l’ai lu. En grande fan de Guillaume Musso, j’étais assez curieuse de voir de quoi son frère était capable. Et clairement, l’écriture est un gène familial.

J’ai bien aimé le style de l’auteur qui sait mettre en place une atmosphère particulière dans son roman. Il a réussi à m’immerger dans son roman, à me faire tourner les pages pour en découvrir plus.

En termes d’intrigue, j’ai été plutôt satisfaite. On a un principe de base qui m’a fait une impression de déjà-vu, l’histoire ressemble beaucoup au Dahlia noir de James Ellroy (que je n’ai ni lu, et dont je n’ai pas vu le film). Je ne peux du coup pas dire si le dénouement suit toujours ce roman, mais j’ai pour ma part été assez surprise par la fin de l’histoire, je n’avais pas vu venir ce dernier rebondissement et j’ai été contente d’être surprise.

Pour ce qui est des personnages, je les ai trouvés bien développés, crédibles. Je ne me suis cependant, pas attachée à eux. Ni à David, ni à Lizzie. J’ai lu ce livre en étant complètement détachée de l’histoire, en simple spectatrice. Et c’est au final ce qui m’a manqué dans cette lecture. Elle a été dépourvue du moindre sentiment, pas d’attente fébrile du dénouement, pas de compassion, pas de peur, juste rien.


En conclusion, c’est donc un bon roman, une belle plume, une bonne intrigue et de bons personnages. Et pourtant, le mélange de tout ça manque cruellement de sentiments. Je ne regrette pas cette lecture, peut-être même en lirai-je d’autres de l’auteur, mais je ressors assez mitigée de cette lecture. 

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