L’histoire :
Kai et Jem sont les meilleurs amis du monde. Elle est amoureuse de lui
et il est gay. Après une soirée, une vidéo circule au sein de tout le lycée,
une vidéo de Kai avec un autre garçon. Cette vidéo va détruire Kai et le
pousser à suicider. Après quoi, Jem décide de tout faire pour savoir qui est
responsable et se venger.
Mon avis :
J’avais ajouté ce livre à ma
wishlist après avoir visionné une vidéo de Margaud Liseuse, qui en disait
beaucoup de bien, après quoi mes parents me l’ont offert à Noël dernier. J’ai
finalement décidé de le sortir de ma PàL ce mois-ci car il correspondait à la
consigne du mois du challenge Un genre par mois, à savoir lire un roman
Jeunesse.
Je ressors de ma lecture
finalement assez mitigée. Je m’explique : je n’ai pas du tout aimé ma
lecture quasiment du début à la fin. Sauf que justement, il y a cette fin assez
extraordinaire.
J’ai commencé ma lecture en
découvrant la volonté un peu dissimulée de l’auteure de ne pas se soumettre aux
clichés habituels. Dès le prologue, Jem affirme que sa situation « explose
tous les clichés ». Parce qu’elle est amoureuse de son voisin et que son
voisin est gay. C’est pour ma part dès ce moment-là que j’ai commencé à me
méfier de ce roman. Car cette situation me semble effectivement cliché au
possible.
Et effectivement, tout le long
du roman, nous sommes soumis à toute une série de clichés sur la vie lycéenne,
qui nous sont largement présentés par le biais des très nombreux préjugés de
Jem. Parlons un peu de Jem maintenant, car c’est notre narratrice, notre
personnage principal. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, elle a été la
raison principale pour laquelle j’ai eu du mal à apprécier ma lecture. Car à
aucun moment du livre je n’ai cautionné la moindre de ses pensées ou de ses
actions. Tout ce qu’elle pense et fait, tout me semble malsain. Son désir de se
suicider, cette fixation sur la vengeance… être dans la tête de Jem m’a mise
mal à l’aise. Et j’ai détesté les actions qu’elle a mises en œuvre dans le
cadre de sa vengeance.
Autre aspect de ce roman qui m’a
gênée, les lettres mensuelles de Kai. Ne vous méprenez pas, j’aime beaucoup l’idée
et j’ai apprécié de découvrir le personnage de Kai par ce biais, mais cette
idée a déjà été exploitée dans un autre roman, PS I love you de Cecelia Ahern,
et ici, ça m’a tout de suite fait l’impression d’une mauvaise copie. Et puis du
coup, ça n’en fait pas plus un roman original.
Nous en arrivons enfin à la
partie qui rattrape un peu ce roman à mes yeux : la fin. Tout au long de
ma lecture j’ai été dérangée par les propos de Jem, je n’arrêtais pas de me
dire que ce livre était à destination d’un public jeune et défendait des
principes immoraux. Mais l’auteure a su dans son dénouement résoudre ce
problème, de la seule façon possible, bien que je ne pensais pas que ça se
terminerait comme ça. Avec cette fin, on peut dire qu’il y a une morale, un
message délivré par ce roman. Un message de tolérance, bien sûr, ce message-là
est clair pendant tout le roman, mais aussi un message sur la portée que
peuvent avoir nos actes et paroles sur les personnes qui nous entourent, sur le
fait de profiter de la vie qui nous est offerte tout simplement, sans perdre de
temps avec des pensées et actes négatifs.
Pour résumer, je dirais que ce
roman ne m’a pas plu, mais que j’ai su apprécier le message qu’il délivrait, même si cela n’a pas suffi à me faire oublier les
mauvais moments passés dans la tête de Jem.
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